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Situation, enjeux, problèmes

développement rapide des maladies chroniques (obésité, diabète, hypertension, …) ; obésité x2 depuis 1990 avec environ 20% de la population européenne touchée. Taux de prévalence de l’obésité infantile x10 depuis 1970, …

  • stagnation de l’espérance de vie en bonne santé ; en France : -1 an entre 2007 et 2010 (63,5 ans pour les femmes, 62 ans pour les hommes)
  • avec des impacts croissants et exponentiels sur les coûts du système de santé. UK cité par Ch de Schutter : les dépenses de santé liées au surpoids et à l’obésité augmenteront de + 70% entre 2007 et 2015 et x 2,4 à l’horizon 2025 (décalage entre l’apparition de l’obésité et l’augmentation des dépenses de santé) ; pour la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, les dépenses de santé liées au diabète s’élèvent à 65 milliards de dollars par an, soit 2 à 4 % du PIB.
  • et des coûts indirects qui pèsent sur le dynamisme économique en général : en moyenne, une augmentation de 10 % des MNT entraîne une perte de 0,5 % du produit intérieur brut (PIB) (Ch de Schutter)

problème des maladies professionnelles chez les agriculteurs (et risques sur les riverains) liées à l’usage des produits phytosanitaires

problème croissant des perturbateurs endocriniens (très présents dans les nouveaux pesticides)

  • liens avérés avec obésité, cancer hormono-dépendants
  • impact sur plusieurs générations (cf. distylbène)
  • changement de paradigme nécessaire pour mesurer les contaminations : temps et surtout moment de l’exposition (fœtus, embryon) vs. « limite maximale de résidus »
  • effet « cocktail » explosif

résistances croissantes aux antibiotiques (animaux, …)

impact potentiel des OGM sur la santé mal évalués

impact des industries de transformation : sel, sucre, gras trans, additifs, …

un nombre croissant d’études qui mettent en évidence les avantages du bio sur la qualité des aliments (antioxydants, oméga3, …), qui restent à approfondir sur certains impacts (question des mycotoxines, contaminations microbiennes …) et surtout peinent encore à s’imposer face aux « marchands de doute » de l’industrie phytosanitaire. débat sur études Stanford 2012 et INRA 2013 avec l’omission d’études favorables au bio dans les synthèses ; ex. attaques judiciaires subies par l’association Générations Futures qui avait mis en évidence la présence de pesticides interdits ou au-delà des doses maximales sur les fraises ; ex. retrait de publication de l’étude de GE Séralini ….

des analyses nécessaires sur les avantages du bio sur la santé humaine : étude cohortes Nutrinet en cours sur caractéristiques des consommateurs de bio et liens entre santé et alimentation bio sur 100 000 personnes

  • Analyses sur le long terme avec des protocoles d’étude à modifier
  • Approche multifactorielle : cf. Enquête Nutrinet : les consommateurs de bio mangent aussi plus de végétaux, d’oméga 3, ont un niveau d’éducation et d’activité physique supérieur, mais mêmes revenus