Porteurs de projet
Description & activités de la ferme
Anaïs a repris les terres agricoles de son grand-père. Formée d’abord par son père , elle exploite depuis deux ans les 4 000 m ² de terrain avec son compagnon Denis, ancien chauffeur de bus. Autodidactes, il était pour eux essentiel de cultiver leurs fruits et légumes dans le respect de la terre et des hommes, sans aucun produit phytosanitaire. Ils s’inspirent pour cela des pratiques ancestrales de leurs grands-parents « qui ont toujours eu un potager, même s’ils travaillaient 90h par semaine à la mine » mais aussi de techniques plus récentes, apprises en auto-formation , ou bien au contact de figures emblématiques comme Pierre Rabhi ou Pascal Poot (1).
L'approche agroécologique de la ferme
Fermes d’Avenir utilise l’outil de la Fleur de l'Agroécologie pour présenter l’approche agroécologique de cette ferme.
Approche environnementale
Anaïs et Denis suivent les règles de la permaculture et de la biodynamie. C’est pour eux plus qu’une manière de cultiver. Une manière de vivre. De la même façon qu’ils laissent la nature s’autogérer, qu’ils essaient de recréer ce qui peut se passer dans un écosystème en forêt, ils tentent de tout réutiliser, de ne rien gâcher. « L’objectif, c’est être autonome ». Parmi leurs projets actuels : la construction d’une serre à partir de matériaux récupérés, ainsi que le développement de panneaux solaires et d’une éolienne pour produire leur énergie.
Très engagés dans le « zéro phyto », ils n’ont pourtant pas de certification car il n’en existe pas pour la permaculture. Et la certification bio ne leur paraît pas suffisamment contraignante. Anaïs a d’ailleurs choisi de ne pas passer de certification pour l’application de produits phytosanitaires (même biologiques) afin d’être sûre de ne jamais y avoir recours. Elle n’utilise que des produits naturels comme le purin d’ortie ou d’ail qu’elle fabrique elle-même. Elle laisse surtout faire la nature en choisissant des variétés anciennes naturellement plus robustes et en associant les cultures entre elles.
Approche sociale et territoriale
Anaïs aimerait développer du lien social sur l’exploitation, en accueillant des personnes ayant besoin d’un retour à la terre, d’écoute et de partage. Pourquoi pas les former pour en faire de nouveaux néopaysans?
Passionnée d’horticulture, qu’elle a apprise au contact de son voisin, Anaïs commercialise maintenant ses propres plants au printemps et aide ses clients à créer eux-mêmes leur potager. « Parfois les gens s’étonnent qu’on les incite à planter leur potager, ils pensent qu’on se tire une balle dans le pied en faisant ça » explique Denis. « Mais c’est ce partage qui nous nourrit plus que l’argent. C’est la reconnaissance et le retour positif des gens avec qui on échange. » complète Anaïs. Leur rêve ? Que tout le monde possède un jour son propre potager au lieu d’aller au supermarché.
Approche économique
Marchés, livraisons, paniers, commandes par FB
Galerie photos