Le projet de la Ferme de la Bourdaisière est porté par l’Association Fermes d’Avenir et dispose d’une comptabilité analytique propre, bien distincte des autres activités de l’association comme les formations, le conseil, le Tour Fermes d’Avenir, les concours etc.
Le budget du projet se répartit en 3 postes distincts :
- Création de la ferme
Tous les investissements qu’il a été nécessaire de faire pour mettre en place la microferme de la Bourdaisière : de l’achat des serres à l’installation de l’irrigation, en passant par les locations de matériels, l’achat des outils. C’est ce budget qu’il nous intéresse de suivre, et que nous avons détaillé au fur et à mesure de l’expérience. Vous pouvez consulter les derniers chiffres sur cette page.
- L’accompagnement scientifique par des experts
– Claire Uzan et Gildas Véret (Horizon permaculture), d’une part, ont piloté la conception de la ferme, en s’inspirant très largement de la permaculture. Leur rapport de design, disponible ici, consigne l’ensemble des réflexions qui ont précédé à la mise en place, sur le terrain, de la ferme. Ils sont également en charge de créer la boîte à outils, qui propose des dossiers thématiques, des fiches techniques, des cas pratiques…
– Le Comité scientifique et économique, auteur en 2016 du plaidoyer Fermes d’Avenir, travaille désormais sur la comptabilité en triple capital. Cette mission est coordonnée par le cabinet Auxilia Conseil.
- Charges de fonctionnement
Participant à une expérimentation, il nous semble normal que le salaire des maraîchers soit pris en charge quels que soient les résultats de la production.
Sont également comptabilisées les charges variables comme les achats de semences ou de matériel par exemple.
Comment est financé le projet ?
Porté par une association, la démarche n’a aucun but lucratif. Si la ferme expérimentale peut bien entendu vendre des légumes, cela ne génère aucun bénéfice pour personne, les recettes ainsi réalisées sont réinvesties dans des projets participant du même objectif : promouvoir l’avènement d’une agriculture plus efficace, résiliente et vivable.
Le budget du projet ‘Ferme de la Bourdaisière’ comporte trois postes, décrits sur la page ‘Budget‘ : les investissements nécessaires à la création de la ferme, l’accompagnement scientifique par les experts, et les charges de fonctionnement comme les salaires des maraîchers et les achats.
Dès l’origine, nous avons souhaité nous adresser aux institutionnels, d’une part, mais également aux acteurs des filières agricoles et alimentaires : plus de 80% des fruits et légumes se vendent via les circuits traditionnels (Grande et Moyenne Distribution (GMS), hard-discount, marchés, primeurs…source), il nous apparaît évident que pour changer les choses, nous devrons les convaincre, la GMS notamment, de travailler de concert avec des fermes agroécologiques de proximité.
Voilà donc la liste des partenaires (que nous remercions!!) qui ont rendu ce projet possible, sans contrepartie :
- Communauté Européenne : L’Europe, dans le cadre du programme FEDER, participe au financement du le volet pédagogique et expérimental de Fermes d’Avenir.
- Région Centre : Dans le cadre de l’appel à projet ‘AMBRE‘, notre projet a été retenu et sera donc suivi par les experts environnementaux de la Région.
- Communauté de Communes de Montlouis-sur-Loire : Fidèle à ses engagements, notre collectivité locale a soutenu le projet dès le départ, et si son aide financière est importante, nous apprécions également son implication au quotidien : dons de déchets d’élagage ou de tonte, communication auprès des citoyens,..
- Casino : Depuis longtemps, ce groupe aux multiples enseignes cherche à améliorer la lisibilité autour de la qualité et de la provenance de ses produits. En soutenant notre démarche, ils veulent aller plus loin et observer la manière dont pourrait se structurer un approvisionnement local, en circuit court sans passer par les plateformes, et en respectant un prix minimum d’achat pour les producteurs.
- Metro : Avec pour principaux clients les restaurateurs, il est primordial que les rayons de ces grandes surfaces puissent proposer des produits de terroir, de qualité. Les chefs cuisiniers peuvent en effet jouer le rôle de prescripteur auprès de leurs clients, pour sensibiliser à la puissance du goût.
- Fleury-Michon : Grand acteur de la transformation, cette marque s’implique depuis plusieurs années déjà dans l’approvisionnement responsable, en sélectionnant des producteurs aux bonnes pratiques, des produits de la meilleure qualité possible. L’enjeu pour eux est d’identifier des modus operandi pour intégrer dans leurs lourds process de transformation des productions plus confidentielles et qualitatives, et donc d’adapter leur offre aux réalités du terroir.
- Philips : Marque aux produits variés, le leitmotiv de sa direction tient en trois mots : ‘Nutrition, Santé, Bien-être’. D’abord effarés par le gaspillage alimentaire, et par tous les produits déclassés qui partaient aux ordures alors que des robots de cuisine pouvaient encore les transformer en très bons jus ou soupes,leur réflexion les a menés jusqu’aux enjeux amont de la production et ils souhaitent donc observer au plus près les réalités des producteurs.
- Jardiland : Présent partout en France, cette enseigne est au contact de nombreux jardiniers de plus en plus demandeurs de conseils en matière environnementale. Une partie du matériel, dont les arceaux de 3 serres-tunnels, nous ont été offerts dans le cadre de ce partenariat.
- Rustica : Hebdomadaire référence pour le jardinage, nous écrivons toutes les 2 semaines une chronique pour que les lecteurs puissent suivre les évolutions de la ferme au fil des saisons. Croqués par Heliadore, ces articles offrent une vision pastel et technique de l’aventure !
- Banque Neuflize : Traditionnellement en lien avec de grands propriétaires fonciers, cette banque souhaite les accompagner dans une meilleure gestion de leur patrimoine, notamment sur les notions de biodiversité, de forêt, mais aussi de création de valeurs économiques sur des terres pour l’instant laissées ‘en jachère’.
- Fondation Banque Populaire Val de France et BPCE : ce groupe bancaire mutualiste s’intéresse à l’économie des territoires, et souhaite explorer les nouveaux modèles d’avenir sur lesquels accompagner l’investissement pour les dynamiques territoriales, et notamment en zones rurales et péri-urbaines.
Vous pouvez accéder ci-dessous au dossier de présentation initial (rédigé en 2012/2013) qui explique le projet en détail, mais vous trouverez sur ce site l’ensemble des points importants. Si d’aventure vous ne trouviez pas de réponse à vos interrogations dans ces pages, n’hésitez pas à nous contacter.
Projet Microferme en permaculture Bourdaisière