Porteurs de projet
Description & activités de la ferme
Nous transformons une pelouse ou une friche en potager permacole, nous nourrissons la terre avec les déchets végétaux disponibles localement, informons et formons les locaux au potager et à manger des légumes et fruits locaux sans chimie, nous recréons de la vie dans la terre et dans la ville.
Le projet est né lors d’un coaching de groupe (Mission W) ou nous avons préparé à plusieurs cette idée. Au début, c’était donner des conseils (Emilie), puis faire une micro ferme urbaine (Philippe) et puis finalement, j’étais disponible pour co-construire le projet avec eux et les bénévoles de l’association Thermie. La particularité de notre projet de maraichage urbain est que nous louons des petites parcelles de 100m² à des habitants et nous leur faisons un reçu fiscal du même montant en déduction d’impôt. Nous avons maintenant après 2 ans d’existence 300m² cultivés, nous avons produit 500kg de légumes et 70 adhérents participent au projet, avec un noyau dur de 10 personnes.
L'approche agroécologique de la ferme
Fermes d’Avenir utilise l’outil de la Fleur de l'Agroécologie pour présenter l’approche agroécologique de cette ferme.
Approche environnementale
Nous pratiquons le maraichage du sol vivant (Philippe et moi sommes en formation avec Verre de terre), c’est à dire nous nourrissons le sol avec les déchets urbains (Déchets de cuisine, compost, fumier, feuilles,…), nous couvrons le sol, évitons le plus possible de ne pas retourner la terre pour laisser la biodiversité du sol nourrir les légumes (vers de terres, bactéries, champignons,…) Nous faisons des associations de légumes, fleurs. En organisation, il y a un bénévole référent pour chaque parcelle qui organise le travail, avec l’aide du salarié.
Approche sociale et territoriale
Notre objectif est de sensibiliser le plus grand nombre au retour à l’agriculture sur sol vivant, respectueux de la biodiversité et montrer que même en ville, cela peut se voir, se pratiquer et amener les personnes à acheter bio et plus localement (AMAP,Laruche qui dit oui est partenaire). La culture, puis l’achat de fruits et légumes amène à s’intéresser à sa préparation, à la qualité en gout et en nutriments. Enfin, nous employons des emplois aidés et sommes dans l’économie social et solidaire
Approche économique
Après 2 ans, nous n’avons pas encore atteint l’équilibre, c’est l’association avec les dons déductibles des impôts qui finance la moitier des charges salariales. Par manque d’un terrain municipal pour accueillir la serre de semis, nous ne pouvons pas investir alors que nous sommes lauréat du budget participatif IDF pour une micro ferme urbaine…
Galerie photos
