Porteurs de projet
Tiffen Tolnay et Séverine Monziès
Description & activités de la ferme
En Ariège, cette micro-ferme de 2 hectares en maraîchage diversifié produit des légumes de saison, des fruits et des produits transformés (basilic à l’huile d’olive, ail confit, sel aux herbes). Tiffen et Séverine utilisent la traction animale pour les travaux au champ et ont une approche agroécologique poussée avec une attention particulière à la sobriété carbone (sobriété en carburants fossiles et faible utilisation de matières plastiques). Le travail avec la jument Quine contribue pour beaucoup au calme et à l’esthétique du jardin.
L'approche agroécologique de la ferme
Fermes d’Avenir utilise l’outil de la Fleur de l'Agroécologie pour présenter l’approche agroécologique de cette ferme.
Approche environnementale
Tiffen et Séverine utilisent la traction animale pour les travaux au champ et ont une approche agroécologique poussée avec une attention particulière à la sobriété carbone (sobriété en carburants fossiles et faible utilisation de matières plastiques). Le travail avec la jument Quine contribue pour beaucoup au calme et à l’esthétique du jardin. L’installation de panneaux solaires permettront d’alimenter des nappes chauffantes pour la serre à semis et le système d’irrigation actuellement alimenté par des moteurs thermiques.
Approche sociale et territoriale
Ils ont pour projet la création de chambres d’hôtes. accueil de woofers.
Approche économique
Un emprunt privé de 40 000€, « remboursé en deux ans » : depuis, avec une recette pouvant aller jusqu’à 1500€ par marché hebdomadaire, l’été, mais réduite en moyenne à 400€, en hiver, à laquelle s’ajoute la quinzaine de paniers qu’ils préparent à leurs habitués, le vendredi et leurs surplus vendus au collège du Mas ou à la Biocoop de Foix, « nous vendons pour environ 40 000 € de légumes par an », calcule Séverine. Les charges pèsent 20 000€. Restent 20 000€ pour eux deux, Tiffen étant installé à titre principal et elle « conjointe collaboratrice ». Soit 1666 € par mois, soit 833€ par personne, soit encore moins, en réalité puisqu’ils réinvestissent dans l’exploitation. « Mais c’est aussi un choix de vie, nous ne sommes pas dans la logique de la société de consommation, plutôt le contraire, même », rappellent-ils.
N’en demeure pas moins que la PAC leur renvoie -à eux aussi- l’image d’un monde qui ne tourne pas trop rond, quant au sort qu’il réserve à ceux qui produisent. « La PAC étant calculée sur la surface et nous n’ayant que deux hectares, ça ne fait pas beaucoup. Nous sommes début 2018 et venons juste de toucher la PAC 2015. Honnêtement, ce n’est qu’en fin d’année, en faisant la comptabilité qu’on s’est aperçu qu’on ne l’avait pas encaissée. Elle représente 1300 à 1500€ par an, c’est mieux de les avoir et nous ne crachons pas dessus : c’est toujours gênant si ça ne tombe pas. Mais ça n’est pas la part décisive de notre revenu », note-t-elle. Tandis que pour l’éleveur de brebis voisin…
« Lui fait le même chiffre que nous : 40 000€ par an, mais les aides représentent 30 000 € pour 10 000€ de bêtes vendues. La PAC aide donc plus les éleveurs que les maraîchers notamment parce que si l’éleveur devait vendre sa viande au prix réel, les gens ne mangeraient plus de viande. Ça prend toujours plus de temps d’élever une bête pour l’amener à maturité que de semer, planter et récolter des légumes. Pour nous, en circuit court, notre production est à vendre seulement quelques mois plus tard. Le maraîchage est donc moins dépendant des aides de la PAC et nous sommes plus autonomes. »
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