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Le design en permaculture

Le « design » est au cœur de ce que propose la permaculture

La permaculture est une science systémique, une philosophie (à travers l’éthique : respect de l’humain, respect de la terre, partage équitable), et un mode de vie.

Pour pouvoir être tout cela, elle propose une méthode de conception et d’aménagement d’écosystèmes cultivés (agricoles et culturels) répondant aux besoins humains.

schéma permaculture

Cette méthode de conception, appelée méthode de « design », permet la mise en application des principes de permaculture1. Ces principes visent à garantir l’efficacité et la résilience du système travaillé.

Une illustration : le « design » de la microferme de la Bourdaisière

La microferme de la Bourdaisière a été conçue en suivant l’éthique et les principes de la permaculture. Une conception permaculturelle – le « design » – a été réalisée sur plusieurs semaines à la fin de l’année 2013. Depuis début 2014, cette conception est mise en œuvre sur le terrain.

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Ce dessin représente les trois facettes de l’éthique de la permaculture : respect de la terre, respect de l’humain et partage équitable.

La permaculture a été une source d’inspiration essentielle pour la conception de la micro ferme de la Bourdaisière puisque cette ferme vise à incarner la « transition écologique » entre le monde « d’aujourd’hui » et le monde de « demain ».

ajdh demain

Aujourd’hui : l’énergie bon marché structure l’économie en rendant toute motorisation et automatisation plus rentable que le travail humain. La Politique Agricole Commune oriente l’agriculture en favorisant les grandes exploitations.

La micro ferme (sur petite surface), qui consomme peu d’énergie mais exige beaucoup de travail humain, devra être viable économiquement dans ce contexte pour créer des emplois. Ceci lui impose de faire preuve d’une grande efficacité économique qui passe par une valorisation de tous les produits de la ferme et du soin particulier qu’ils ont reçu.
Demain : le renchérissement du prix de l’énergie et – peut-être – la pénurie d’énergie fossile bouleverseront l’économie et l’agriculture. Le changement climatique risque de renforcer les sécheresse estivales en Touraine. La ferme hautement résiliente et écologique devra donc être faiblement dépendante du pétrole et du cours de l’énergie. De plus, la ferme devra produire des fruits et légumes avec une consommation d’eau limitée.

La conception de la microferme comprend plusieurs documents illustrant la diversité des approches et des thèmes couverts :

Un « cahier des charges » :

Il est partagé par les porteurs de projet : il s’agit de la formulation des objectifs du projet. Cette phase est essentielle. De nombreux projets échouent car les objectifs communs n’ont pas suffisamment été définis ni même formulés, conduisant souvent à des différences de compréhension des objectifs d’un projet par ses différents acteurs. L’appropriation des objectifs par les acteurs clé d’un projet est une condition sine qua non de sa réussite. La définition des objectifs passe notamment par une phase dite des « interviews ». Les acteurs principaux du projet sont interrogés sur leurs rêves, leurs objectifs à court et moyen termes. Ces différentes interviews permettent de trouver le dénominateur commun et de préciser des objectifs au départ souvent flous.

Un rapport de design :

La méthode dite « OBREDIM » a été utilisée. Elle se compose des étapes suivantes. Les étapes ne sont pas obligatoirement chronologiques
obredim

Observation : état des lieux de la situation (les acteurs, l’environnement géographique, institutionnel, commercial, associatif, la qualité du sol, le climat, etc).
Bordures : examen des limites physiques et humaines du projet.
Ressources : analyse de l’ensemble des ressources, des ressources naturelles aux ressources humaines (compétences, temps disponible, financement, réseau, etc)
Evaluation : analyse des besoins et des fonctions de chaque élément du design afin de pouvoir créer des synergies en les associant entre eux.
Design : mise en place des éléments physiques sur un plan + proposition d’une gouvernance humaine et d’un modèle économique.
Implementation : proposition de planification et d’accompagnement dans la mise en œuvre du design.
Maintenance : l’objectif est de permettre la plus faible maintenance du système. Les technologies utilisées sont donc les plus simples possible, ou alors maîtrisées.
Le rapport de design aborde tout autant les aspects techniques du projet – techniques agricoles employées, espèces plantées, construction du bâtiment, etc – que les aspects humains – gouvernance, liens entre les différentes parties prenantes du projet – et économiques. La permaculture traite de la globalité d’un système et des liens entre chaque élément intégré à ce système. Les aspects humains sont essentiels ; des études sur la gestion de projets alternatifs montrent que l’échec des projets collectifs est en général dû au « précieux facteur humain ».

Des plans :

Les plans permettent de situer chaque élément de la microferme (le bâtiment, les parcelles de culture, les serres, les mares, etc) dans l’espace et les uns par rapport aux autres.

Des fiches de suivi  :

Des points hebdomadaires ont lieu entre les experts chargés du design et les maraîchers. Ils permettent de mener à bien la réalisation concrète du design tout en tenant compte de l’évolutivité du système. Cette évolutivité dépend de :

  • ce qui fonctionne / ce qui ne fonctionne pas,
  • des conditions climatiques,
  • des nouvelles idées, nouvelles ressources, nouveaux acteurs.

Ces points sont l’occasion de préciser la technique maraîchère mise en œuvre, la mise en place des mares, la conception plus précise de la cave enterrée, etc. Ils sont aussi l’occasion de tisser du lien dans l’équipe, et de garantir la cohérence entre les différents acteurs du projet, de prendre du recul.
Dans le cadre de la microferme de la Bourdaisière, une « journée de créativité » a été instaurée. Elle entre pleinement dans la logique de « design ». En effet, une des conclusions du design de la microferme a été d’assurer les « fonds de panier » dès la première année (les « fonds de paniers » étant représentés par les légumes attendus par les consommateurs) tout en mettant en place des éléments permettant d’intégrer les principes de la permaculture pour les années suivantes.

En effet, les éléments inspirés de la permaculture sont ceux qui différencieront la ferme de la Bourdaisière d’une ferme en agriculture biologique « classique » : l’intégration importante de plantes comestibles vivaces, l’autofertilité (sans apport de matière de l’extérieur), les liens avec les consommateurs, l’ouverture aux visiteurs, etc.
Cet exemple montre bien que le « design » en permaculture ne doit pas concerner uniquement les éléments dit visibles (bâtiments, serre, cave, animaux, etc) mais aussi les éléments dits invisibles (structures sociales, économiques, rapports humains). Voir le dossier sur la « permaculture humaine », bientôt disponible dans la boite à outils

L’importance de la phase d’observation

Une formule reprise de Bill Mollison1 indique qu’il est nécessaire d’observer une année complète avant d’intervenir dans son écosystème cultivé. Cette démarche surprend souvent tant elle va à l’encontre des réflexes habituels de vouloir aller vite.

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Observation de la parcelle avant mise en place de la ferme. (crédit : Héliador)

 

L’observation est une phase essentielle de toute conception inspirée de la permaculture. L’observation sur une année permet de voir l’effet des saisons sur le terrain et de prendre conscience du cycle de la nature. Cette longue durée permet aussi aux idées de maturer : beaucoup de soin apporté en amont du projet permet d’éviter beaucoup de travail par la suite, et notamment, tout le travail qui consiste souvent à rectifier des erreurs : un arbre mal planté, une parcelle mal orientée etc.

Cette observation est de différentes natures :

l’observation sensible : être attentif à ce qui se passe sur le terrain avec ses cinq sens. Pour cela, il suffit de se promener régulièrement et lentement sur son terrain, de sentir le vent, le soleil, l’humidité sous ses pieds.
l’observation analytique : se documenter, analyser le sol, le climat, le vent, les précipitations, rencontrer des experts, etc
l’observation dite de « l’enfant » : qu’est-ce que ce site m’inspire ? Qu’est-ce qu’il suscite dans mon imaginaire ?
Dans le cadre de l’observation pour la microferme de la Bourdaisière, une étude succincte du développement de l’agriculture biologique au niveau national et local a été réalisée.

Pour l’observation « sensible » d’un terrain :

Marcher lentement sur le terrain en mettant tous ses sens en alerte.

observation sensibleÊtre attentif aux sensations de chaud, de froid, à la souplesse du sol sous les pieds, au vent, au soleil, aux odeurs, aux bruits, aux couleurs. Ne pas chercher à identifier ou à comprendre ce que l’on sent. Concentrer toute son attention sur le ressenti. Remarquer là où on se sent bien, là où on se sent moins bien. Ce sont autant d’informations utiles pour le design.

Design Bourdaisière Secteurs 250
L’analyse des secteurs consiste en l’observation des influences extérieures sur le site étudié. Ici, dans le cas de la ferme, les influences extérieures sont liées au climat (courbe du soleil, vents dominants) et à l’environnement proche (visiteurs du château, forêt, route)
Pour l’observation « sensible » d’une structure associative qui souhaite être designée en permaculture :

La méthode OBREDIM peut tout-à-fait être utilisée pour un design d’une structure économique ou sociale et non uniquement pour un terrain.

Dans le cas d’une association, l’observation sensible pourra se faire de la manière suivante : assister à une réunion de l’association (bureau ou assemblée générale par exemple) et observer de manière totalement neutre. Vous sentirez les tensions, les affinités, les zones de confort et d’inconfort de chacun des membres, la circulation de la parole, le volume sonore des échanges. Toutes ces informations ne vous parviendraient pas aussi nettement si vous étiez déjà dans l’analyse de ce qui se passe.

Ainsi, pour la microferme de la Bourdaisière, plusieurs semaines ont été consacrées à l’observation de l’environnement du projet. Cette phase – qui devient ensuite une action permanente de la vie de la ferme, même si l’accent est mis au début du projet – intègre la rencontre des maraîchers, les échanges souvent informels, autant de moments qui permettent de recueillir des informations précieuses, notamment quant à l’acceptabilité du projet sur son territoire.

L’analyse des limites d’un projet

Etudier les limites d’un projet : ses contours physiques, les contraintes existantes (juridiques, financières, de compétences, etc) est indispensable pour proposer un design réaliste.

Aussi, la bordure dans les écosystèmes naturels est une zone de grande richesse, où la biodiversité est la plus importante.

Les limites pourront donc être paradoxalement des éléments de grande richesse pour le design. Par exemple, un maraîcher ayant des douleurs physiques (c’est clairement un facteur limitant) sera amené à s’intéresser davantage aux postures et aux étirements nécessaires pour prendre soin de son corps qu’un maraîcher qui n’aurait pas de telles douleurs.

De même, les frontières physiques seront au maximum valorisées. Si elles sont « imperméables », il sera fait en sorte de les rendre plus perméables : en ouvrant le site régulièrement à des visiteurs extérieurs, en plantant des lianes comestibles pouvant grimper des deux côtés d’un mur, entraînant ainsi une interaction avec les personnes de l’autre côté du mur qui viendront cueillir les fruits, etc.

Le problème est la solution.

Pour la microferme de la Bourdaisière, les limites physiques, institutionnelles et humaines ont été abordées. Grâce à cette approche, tous les acteurs prennent conscience des limites de chacun. Cela permet d’éviter un grand nombre d’incompréhensions, voire de tensions par la suite. Connaître les limites externes et internes du projet permet aussi d’être collectivement responsables de la réussite du projet : avoir l’information constitue le premier levier d’action.

 

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La connaissance de l’ensemble des ressources

Il est essentiel de faire l’inventaire de toutes les ressources matérielles, humaines, géographiques, naturelles disponibles pour le projet. Quelles sont les compétences existantes dans le voisinage, les réseaux déjà structurés, les acteurs dynamiques, les sources de matière organique (déchets verts de la commune, tonte des jardins des voisins, déchets de la cantine scolaire, etc), l’apport du soleil, le vent, etc ?

La connaissance fine de ces ressources permettra de limiter l’investissement et les coûts de fonctionnement, de créer des liens avec l’environnement, et peut aussi orienter le projet d’une manière inattendue. Par exemple, s’il apparaît une forte ressource en bois morts (parce qu’il y a eu une tempête récemment et que beaucoup d’arbres sont tombés), il peut être intéressant de cultiver des champignons.

 

L’analyse besoins / fonctions

Après les étapes consacrées à la compréhension du projet et à la connaissance de son environnement, il est nécessaire d’analyser les liens existant ou à créer entre la ferme (ou le projet concerné) et son environnement.
Pour cela, les éléments présents (dans le cas de la ferme de la Bourdaisière, étaient présents les poules, les moutons, la forêt, le château, le conservatoire de la tomate, etc), et souhaités (des serres, des planches de culture, des mares, etc) sont listés et leurs multiples fonctions possibles sont décrites, ce qui permet l’évaluation des interactions positives qui peuvent être créées entre eux.

La conception de la ferme vise en effet à permettre un maximum d’interactions positives afin de maximiser l’efficacité de la ferme et de garantir sa résilience.

A titre d’exemple :

Les liens entre le château de la Bourdaisière et la ferme
schéma-échange1
Les liens entre le mur orienté au sud et les serres bioclimatiques (les serres seront positionnées le long du mur, contre le mur)
  • inertie apportée par le mur (accumulation de la chaleur apportée par les rayons du soleil en journée, et restitution la nuit, limitant ainsi les risques de gel dans la serre et réduisant les écarts de températures entre le jour et la nuit qui sont à l’origine de nombreuses maladies),
  • le mur comme support de plantation de plantes grimpantes à l’intérieur de la serre (concombres, raisins, etc),
  • la serre protège le mur contre le gel qui peut créer des fissures,
  • le mur garantit une structure solide à la serre, donc une meilleure résistance contre les vents.
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    Schéma d’une serre bioclimatique (principe)

    Le « design »

Le design comprend plusieurs éléments : le « dessin » du site et de l’agencement des éléments est un élément clef de la conception de la ferme. Ce dessin (qui illustre la conception physique du projet) s’accompagne de la conception humaine du projet, appelée « design humain », ainsi que du « design économique ».
Ainsi, dans le design sont abordés les éléments visibles (placement des éléments de la ferme sur le terrain) et les éléments non visibles (commercialisation, fonctionnement de la ferme, liens avec les consommateurs, les visiteurs, etc).

Cette partie commence par la description de toutes les fonctions que peuvent remplir les éléments de la ferme. La multiplicité de fonctionnalités de chaque élément sera recherchée pour permettre une plus grande efficacité et une véritable résilience. Puis nous abordons le « dessin » de la ferme à proprement parler. L’analyse des zones permet de définir le positionnement des éléments les uns par rapport aux autres (« positionnement relatif »).

Une zone est déterminée en fonction de la fréquence de visites d’un élément. Cette fréquence de visite dépend de deux causes :

L’élément a besoin d’être visité pour son entretien (apporter de la nourriture aux poules dans le cas d’un poulailler),
l’élément est visité pour répondre à des besoins humains (venir récupérer les œufs).

La disposition au plus proche du centre des éléments nécessitant le plus d’attention (zone 1) assure leur bon entretien tout en minimisant les pertes de temps et d’énergie.

Exemple de la Ferme de la Bourdaisière :

Design Bourdaisière zones 250

 

Zone 1 : l’environnement immédiat du bâtiment polyvalent : on y passe de nombreuse fois par jours puisqu’on y trouve : le stockage d’outils, la serre à semis au sud, le séchoir solaire, la cave de plein pied…

Zone 2 : les animaux, les serres : plusieurs visites quotidiennes, à proximité du bâtiment polyvalent

Zone 3 : l’ensemble de la parcelle de la ferme : les parcelles maraîchères, les arbres fruitiers, le compost…

Zone 4 : faible intervention mais utilisation de la ressource : bois aux abords immédiats de la parcelle (prélèvement de bois pour les hugelkultur, de châtaignes…)

« Zone 5 » : aucune intervention, zone laissée à la nature : les partie les plus éloignées du bois. La « zone 5 » apparaît ici entre guillemets, car son sens premier, issu d’Australie, est « zone sauvage sans aucune intervention humaine ». De telle zones sauvages n’existent pas en France, tous nos écosystèmes ayant été modifiés par l’occupation humaine.

La mise en œuvre

La mise en œuvre est évidemment une phase essentielle du processus de design. Ce qui a été écrit et dessiné prend forme sur le terrain. Cette mise en œuvre conduit à adapter sans cesse le design, pour intégrer de nouvelles opportunités, de nouvelles contraintes, pour s’adapter aux délais réels de réalisation, aux réussites et aux « échecs ».

 

Design Bourdaisière existant janvier 2014
Le site de la Ferme : avant design. La grille est constituée de carrés de 10 mètres sur 10 mètres, ce qui facilite ensuite le la mise en œuvre réelle des éléments sur le terrain
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Design Bourdaisière légendé 250Le design de la ferme de la Bourdaisière qui sera mis en œuvre entre 2014 et 2016. Bien évidemment, le dessin évoluera en fonction de ce qui se passe sur le terrain.

 

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Mise en place des premières planches de culture et de la clôture (crédit : Héliador)

La maintenance

La maintenance du système doit être pensée dès le début de la conception. Les solutions retenues dans le design vise la moindre maintenance possible, avec la plus grande efficacité énergétique. Ainsi, sur la ferme, nous essayons au maximum de réaliser nous-mêmes ce qui est possible, en fonction de nos compétences, car ce que nous construisons, nous savons ensuite comment le réparer. Par exemple, nous allons réaliser le bâtiment technique en grande partie en autoconstruction afin de connaître parfaitement les matériaux et les techniques de construction utilisées, ce qui garantit la capacité de corriger un défaut ou une usure plus facilement que si nous n’intervenons pas dans la construction.

Les multiples domaines d’application d’un « design »

La conception permaculturelle (design) est un exercice itératif et cyclique. Bill Mollison (fondateur de la permaculture) a même écrit que « le principal intérêt d’un design, si complexe et précis soit-il, est de permettre de se lancer ». Il s’agit bien sûr d’une provocation de la part de celui qui défend ardemment qu’une conception minutieuse peut éviter d’immenses travaux correctifs ultérieurs, mais il souhaite ainsi souligner que l’essentiel se passe sur le terrain, dans les mains et dans la terre et dans les têtes et les cœurs des humains. Aussi le processus de « design » de la micro-ferme de la Bourdaisière ne fait que commencer.

A la manière des principes de David Holmgren2 qui nous invitent à réitérer le même processus cycle après cycle, un nouvel examen de la conception globale de la micro-ferme aura lieu chaque hiver pour tirer les leçons de la saison qui s’achève et définir les priorités pour celles à venir.

Il reste que le processus de design est un processus permanent, il avance avec chacun des pas des maraîchers qui donnent une réalité à cette conception. Chaque réalisation de terrain donne des idées, qui aboutissent à de nouvelles réalisations. La réalité du processus organique de création de la ferme, jour après jour, est accessible sur le site internet de Fermes d’Avenir.

1L’Australien Bill Mollison a écrit les ouvrages Permaculture 1 et Permaculture 2 dans les années 70. Il a contribué à la théorisation de la permaculture et à la diffusion de son corpus théorique et pratique.
2David Holmgren, autre fondateur de la permaculture a défini 12 principes de la conception permaculturelle, organisés selon un cercle infiniment recommencé. Ces principes sont disponibles en annexe du rapport. Ils sont précisément expliqués dans son excellent ouvrage Permaculture : principles & pathways beyond sustainabilit, aujourd’hui traduit en français.
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Ce dossier a été réalisé par Horizon Permaculture. Certains dessins sont réalisés par Jean Werlen.