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Et voilà, notre seconde année de production touche à sa fin…plus que quelques jours et nous aurons tous la chance de partir nous ressourcer en famille, pour notre grand bonheur.
L’année aura été riche de rencontres, d’apprentissage, de récoltes….et de bons moments autour de cette dynamique permaculturelle.
Benjamin et Nicolas ont mené la ferme de mains de chefs (de cultures), et nous avons presque atteint nos objectifs : nous visions 40.000€ de chiffres d’affaires…nous atteindrons finalement près de 30.000, sachant que nous avons commencé l’année tard (Ben et Nico sont arrivés début février et ont passé un mois sur la planif avant de se lancer dans les cultures…), que nos serres à tomates sont arrivées mi-mai, et qu’il n’y avait que 2 maraîchers et non 3 comme prévu.
Nous sommes donc relativement satisfaits même si nous avons identifié de nombreuses améliorations pour l’année prochaine : densifier nos cultures, optimiser la commercialisation pour diminuer le nombre d’invendus, fertiliser un minimum (nous avons joué les cadors à ne pas vouloir mettre d’engrais, misant tout sur nos purins et la vie du sol…), et puis restreindre le nombre des volontaires !
Avoir des bénévoles est toujours stimulant, mais pas systématiquement efficient, puisque nous consacrons beaucoup de temps pour répondre à leurs questions, leur montrer les gestes techniques, les accompagner dans leurs tâches…et au final nous constatons que c’est une charge de travail supplémentaire, qui empiète sur la productivité des maraîchers.
L’année prochaine, donc, nous ne prendrons que des personnes en formation type BP-REA, et n’en aurons jamais plus de 2 simultanément…leur séjour dans la yourte s’en trouvera sans nul doute plus confortable !
Les cultures qui ont bien fonctionné cette année sont les carottes, qui se plaisent vraiment dans notre terre sableuse, les tomates, plus sur le goût que sur le rendement, le mesclun, dont nous avons vraiment pris le temps de travailler la composition et l’itinéraire technique (maîtriser le semoir de précision et la récolteuse à mesclun notamment), les courgettes comme d’habitude…et les fruits rouges toujours aussi généreux.
Nous avons raté comme il se doit notre production d’aubergines, qui ont cruellement manqué d’azote, et nos concombres dans une moindre mesure pour la même raison.
Emmanuel est venu rejoindre l’équipe des maraîchers et sera donc la troisième cheville ouvrière de la ferme. Il n’a aucune pratique ni formation pour ce métier, mais est tellement motivé et futé que nous lui faisons confiance pour mener à bien les tâches que lui confieront nos chefs de culture.
En termes de commercialisation, nous avons vraiment fidélisé la clientèle montlouisienne qui vient chaque mecredi remplir cagettes ou cabas, et cette vente à la ferme représente notre meilleur débouché. Nous travaillons de plus en plus avec des restaurateurs (Les Gueules Noires, La Scala, La Part Belle…) et le traiteur bio Fredeville.
Les ventes pour la grande distribution vont s’intensifier cette année avec Metro… Surtout, nous sommes en train de mettre en place l’offre de paniers bio avec différentes formules et différentes possibilités d’engagement. Une dizaine de personnes testent les paniers cet hiver et les retours sont très encourageants ! Edouard nous aide beaucoup sur cela. La vente à la ferme et les paniers devraient constituer l’essentiel de nos débouchés l’année prochaine, respectant en cela notre objectif de livrer très localement et en direct.
L’année prochaine, notre objectif est d’atteindre 70.000€ de chiffre d’affaires…et pour cela, nous avons pris plusieurs décisions :
– nous n’allons pas augmenter la surface de production de la parcelle « est » : elle accueille déjà les 2 tunnels mobiles, plus 3 jardins. Nous planterons des fruitiers sous lesquels joueront nos poules pondeuses, puis nous consacrerons une petite partie au courges qui demandent moins d’attention.
– nous comptons densifier les cultures sur la parcelle ouest : jouer encore plus sur les associations, intercaler des cultures complémentaires sur nos planches…
– Claire, qui nous accompagne depuis le début du projet, consacrera 3 demi-journées par semaine au suivi agro-économique de la ferme : elle aidera les maraîchers à prioriser leur planning, elle apportera un regard extérieur sur le suivi des cultures, elle s’occupera de la commercialisation et sera la garante des chiffres ! Elle sera aidée par Charles. Cela permettra à Maxime de se lancer dans l’essaimage des microfermes car la demande croît et les collectivités, entreprises ou même particuliers sont très demandeurs d’accompagnement.
Voilà pour les infos de fin d’année, vous trouverez quelques chiffres-clés dans le tableau ci-dessous… nous vous souhaitons à tous de très belles fêtes, et espérons vous voir bientôt pour une visite ou une formation à la Bourdaisière !!
Les visites de la ferme reprendront début mars, et les formations ne s’interrompent pas…toutes les infos en ligne!