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Journal de Bord

Un début d’automne à la Bourdaisière

La ferme de la Bourdaisière continue son chemin et l’équipe travaille toujours avec autant d’enthousiasme au développement de la micro-ferme !

L’automne signifie la fin progressive des récoltes des fruits et légumes d’été (tomates, poivrons, aubergines, fraises, concombres et autres courgettes). Nos clients ont eu la chance de se régaler de ces bons produits, jusqu’à la mi-octobre. La météo particulièrement fraîche de cette fin de mois d’octobre ayant mis un coup d’arrêt aux cultures estivales.

Pour autant, les récoltes d’autres légumes ne font que commencer, il s’agit le plus souvent de légumes de conservation comme les courges et les patates douces récoltées en septembre, les poires de terre récoltées aux premières gelées et les hélianthis tout au long de l’hiver.

À la ferme nous avons fait le choix de la diversité, avec une dizaine de variétés de courges différentes (patidou, futsu black, jack be little, pomme d’or, potimarron, table queen…). Les patates douces (blanches et orange) ont également été généreuses avec un record de 2,195 kg pour une patate douce orange cultivée en extérieur. A savoir, après la récolte des patates douces, il vaut mieux les stocker pendant 3 à 4 semaines avant de les déguster, elles développent ainsi plus de saveurs.

L’automne arrivé, il est encore temps de semer. Nous avons semé différentes variétés de jeunes pousses pour pouvoir proposer à nos clients un délicieux mesclun. Nous cultivons notamment la moutarde de chine, laitue feuille de chêne rouge et verte, moutarde Red Giant et rouge métis, Mizuna, et roquette.

Il est également temps de protéger les cultures qui seront récoltées cet hiver, notamment les poireaux. Nous avons ainsi installé des filets afin de limiter les ravageurs comme la mouche mineuse des poireaux. L’utilisation de filet est une technique de protection respectueuse de l’environnement car elle induit la non-utilisation d’intrants répulsifs pour les ravageurs. Nous essayons au maximum de mettre en place des systèmes de culture les plus écologiques possibles, en essayant d’aller toujours plus loin que le cahier des charges de l’agriculture biologique.