Une semaine à la Bourdaisière, ça change la vie!

Comment raconter en détail mes cinq jours passés en compagnie de Benjamin, Nicolas, Maxime et d’autres bénévoles, tout en restant concis ?… Question insoluble !

Après quelques échanges électroniques avec Maxime, me voilà un beau (et venteux) lundi matin d’avril devant l’entrée de la ferme. Je suis venu à la Bourdaisière car je voulais découvrir le métier de maraîcher, en vue d’un changement de vie assez radical. Eh bien, je n’ai pas été déçu !

Alors déjà : Benjamin et Nicolas, arrivés il y a peu à la ferme, sont vraiment sympas.Ils m’ont supporté avec mes questions, mes maladresses et mon inexpérience quasi totale de la culture maraîchère.

Et aussi, ça m’a plu ! En cette période seules quelques cultures venaient d’être lancées : salades, blettes, patates, oignons, carottes et autres betteraves. Venu un peu tôt dans l’année, c’est surtout la préparation du sol qui nous a occupés ainsi que divers travaux comme la fabrication de BRF. Un travail souvent physique, et ça tombait bien : je voulais également savoir si je (mon dos) pouvais tenir le coup.

Verdict : PU***N ce que ça m’a plu ! Trop vite passée, la semaine a été riche en apprentissages autant techniques qu’humains et je sais maintenant que je suis dans la bonne direction pour mes projets.

Quelques raisons pour faire un temps de bénévolat à la ferme ? Facile :

• Ils vont prouver que bosser à la main et en réduisant nos émissions de CO2 est possible
• L’approche permaculturelle raisonnée est économiquement réaliste
• Le cadre est enchanteur (prenez le temps d’aller marcher dans la forêt voisine ! )
• Ils sont ouverts et pédagogues
• Plus tout un tas de petites choses : les rigolades, la bonne humeur, les petits trucs de pros (quoi, une fourche ça se manie pas n’importe comment Benjamin ?), avoir les mains dans la terre nous fait sécréter des endorphines (c’est bien ça Nicolas ?) avec pour résultat un bien-être indéniable

Bref, si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde c’est certain.

Quoi qu’il en soit, merci à Maxime et tout particulièrement Benjamin et Nicolas pour leur accueil, leur patience, et je leur souhaite bon courage car l’objectif de cette deuxième année 2015 est ambitieux : faire quatre fois plus qu’en 2014 !

Rodolphe – Avril 2015